« Le Cri d’Ebimpé » est un livre majeur, dont la lecture est passionnante. C’est un régal. C’est un chef-d’œuvre. C’est une œuvre d’actualité, à la fois satirique, polémique, humaniste et moralisatrice, qui s’inscrit dans le registre de la littérature dite engagée. L’auteur, Georges Pavageau Djoman, présente ici, dans une langue limpide et hautement littéraire, le conflit historique et idéologique entre le monde africain et le monde occidental, à travers un dialogue direct et franc entre trois personnages symboliques : le chef du village d’Ebimpé, Otokpa, et ses deux négriers prisonniers de guerre ; un soldat blanc et un religieux. Par ailleurs, l’auteur invite les Africains à lutter, à « renaître » et à transformer leur sort actuel, à combattre pour la libération, l’Indépendance, la décolonisation, la souveraineté… de l’Afrique, symbolisée ici par le village ivoirien d’Ebimpé.

Et, comme l’écrit Dr François Adja Assemien, dans la préface, « LE CRI D’EBIMPE » est une sorte de récapitulatif de l’histoire douloureuse de l’Afrique toujours meurtrie, écrasée, occupée et aliénée par l’Occident. Ce livre doit honnêtement servir de référence à tous les panafricanistes révolutionnaires ».